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Pour une politique sportive à l’Université Bordeaux Montaigne

 

 

 

Rappelant « l’étroite couture de l’esprit et du corps s’entrecommuniquant leurs fortunes Â», Montaigne fait l’éloge de la variété des apprentissages, de l’esprit, du corps, des relations humaines, car « Les plus belles âmes sont celles qui ont plus de variété et de souplesse Â».

 

Notre université ne forme pas à proprement parler à des métiers liés aux activités sportives puisque la filière STAPS n’est pas rattachée à l’Université de Bordeaux Montaigne mais à l’Université de Bordeaux. Cependant, la pratique des sports dans une université d’Arts, Langues, Lettres Sciences Humaines et Sociales qui s’érige sous l’enseigne de Montaigne, a également une mission éducative : activités et pratiques sportives et artistiques [voir également le volet Vie universitaire, sport, culture et campus] apportent un complément trop souvent négligé à la formation complète de nos étudiants, contribuent à leur équilibre, à leur épanouissement, à leur sociabilité.

 

Nous disons donc la nécessité de changer le discours et le regard sur le sport à l’université, afin que les pratiques sportives trouvent une place à la fois dans l’offre de formation de l’établissement et dans des temps hors formation, au même titre que les pratiques culturelles.

 

Nous affirmons pour cela la nécessité d’un véritable projet d’accompagnement sportif, une politique sportive qui développe un esprit « Bordeaux Montaigne Â» : pour sortir d’une vision manichéenne où la pratique des sports est soit considérée comme simple pratique de loisir dénuée d’enjeux éducatifs, soit considérée dans son volet de compétition, qu’il ne s’agit pas de négliger cependant et dont les résultats aux compétitions devraient être mieux valorisées et rendues visibles. Il a ainsi fallu tout un enchaînement de hasards pour que parvienne à la connaissance de la cellule communication le fait qu’une jeune collègue allait participer aux championnats du monde de pelote basque au Mexique. À côté des pratiques compétitives, l’esprit « Bordeaux Montaigne Â» entend ainsi valoriser des pratiques physiques et alternatives.

 

C’est pourquoi nous proposons  de :

 

1. Changer le discours et le regard sur le sport à l’université

 

Le sport dans une université « Montaigne Â», c’est un espace commun, de nature transdisciplinaire. L’enseignement qui se fait par et autour des pratiques déplace ainsi les cadres de référence habituels de la plupart des autres disciplines. Par ailleurs, c’est un fort pôle d’attractivité, pour les étudiants étrangers notamment mais aussi nationaux ou régionaux.

 

Pour cela, nous nous engageons donc à :

 

  • Créer une charge de mission « activités physiques et sportives Â», comme cela a été le cas mais a été abandonné, pour permettre une véritable stratégie de politique sportive et une dynamique entre les différentes missions de formation, de cohésion de groupe, d’animation de la vie universitaire, de santé.

  • proposer un volet d’activités physiques, sportives et artistiques dans les semaines de pré-rentrée.

  • développer des actions pour informer les étudiants, élargir et intensifier les pratiques de gestion du stress, relaxation, accompagnement des examens et du travail universitaire.

 

 

2. Remettre le sport à sa juste place dans l’Offre de formation de l’établissement

 

Le sport à l’université a un enjeu de formation pour les étudiants : à ce titre, les enseignants du DAPS (Département des activités physiques et sportives) ont une double mission de formation et d’évaluation. Nous devons leur assurer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de ces enseignements (effectifs, encadrement et installations).

 

Pour répondre à cette mission, nous nous engageons donc à :

 

  • Veiller à la pérennisation des moyens du DAPS.

  • Étudier la possibilité de proposer aux étudiants, sur projet prédéfini et suivant les formations, des modules de sport intégré.

  • Valoriser la pratique sportive dans les cursus et favoriser la mise en place de ponts entre les disciplines (pratiques sportives en anglais par exemple, plongée et histoire etc.)

 

 

3. Organiser et dynamiser une vie universitaire pour mieux vivre ensemble sur le campus

 

Une dernière mission consiste à créer du lien et animer la vie universitaire, celle des « usagers Â» étudiants mais aussi celle des personnels, enseignants et BIATSS.

 

Pour cela, nous proposons :

 

  • Une coordination de tous les acteurs du sport, de la culture et du campus sous l’égide de la vice-présidence Vie universitaire qui travaillera en étroite correspondance avec le chargé de mission sport.

  • Une meilleure information des actions en direction des personnels.

  • Une articulation avec la charge de mission égalité homme/femme pour mieux accompagner les pratiques sportives féminines.

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