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Vie universitaire, Sport et Culture.

 

 

Une vie universitaire qui remette les étudiants et les personnels au cœur du campus.

 

Les activités physiques et sportives et la culture doivent être au cÅ“ur d’une université en Arts, Lettres, Langues et Sciences Humaines et Sociales : elles soudent notre identité collective Bordeaux Montaigne.

Trop souvent considérées comme des activités d’animation annexes à nos formations, nous entendons leur donner une place centrale car nous considérons que c’est là une des missions de l’université : ouvrir, partager, communiquer, faire des espaces sportifs et culturels des lieux de convivialité et d’échange, de rencontre et de décloisonnement entre les personnels et les étudiants, des lieux d’accompagnement de la formation et de la recherche. 

Si de multiples actions ont été menées jusqu’à présent, il manque un véritable projet fédérateur et d’envergure, ambitieux et politique. 

Reprendre le contrôle sur le temps de travail, c’est aussi prendre du temps pour soi en assistant et participant à la vie universitaire, c’est aller à la rencontre d’autres collègues que celles et ceux de proximité, c’est créer une communauté autour de pratiques alternatives. Enfin, c’est participer à l’esprit « Bordeaux Montaigne Â» en proposant des activités accessibles au plus grand nombre, sur le site de l’université et dans les structures partenaires.

Pour mettre en Å“uvre ce programme, un.e chargé.e de mission « activités physiques et sportives Â» et un.e chargé.e de mission « qualité de vie au travail et égalité Â» travailleront en étroite collaboration avec le.la vice-président.e à la vie universitaire, au sport et à la culture.

Enfin, ce temps des activités sportives, physiques et culturelles, est rendu possible et visible grâce au temps libéré par la demi-journée banalisée hebdomadaire (voir Volet Calendrier).

 

1. Renforcer les liens entre les étudiants et améliorer la vie universitaire.

 

  • D’abord, condition préalable de toute vie universitaire sur le campus, il s’agit de veiller à la sécurité : on constate de nombreuses agressions, notamment envers les étudiantes. Il faut absolument revoir la sécurité sur le campus, en particulier le soir, notamment en prenant en compte les projets d’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques, qui impliquent que le campus ne soit pas un lieu isolé et sombre dès la tombée de la nuit. Une révision de l’éclairage s’impose mais aussi d’autres pistes sont à explorer (auprès du Pôle Central de Sécurité Incendie par exemple) pour assurer une meilleure surveillance.

  • Lutter contre le sexisme et les discriminations de toutes sortes, en partenariat avec l’infirmière de l’université qui a déjà engagé des actions sur ces points.

  • De nombreuses associations d’étudiant.e.s existent dans notre université, soit disciplinaires, soit autour de projets transversaux. Souvent méconnues des personnels, il s’agit de leur donner plus de visibilité en créant une cartographie des associations, d’une part, et, d’autre part, de les impliquer davantage dans nos formations et la vie de l’université en leur proposant de participer à des missions d’accompagnement et de consultation. 

  • Optimiser les structures existantes comme le Fonds de Solidarité et Développement des Initiatives Étudiantes afin de mieux favoriser les initiatives étudiantes en simplifiant les procédures de dépôt de dossiers et pérennisant les financements (fonds sur l’aide d’urgence, appel à projet etc.).

  • Instituer un lien permanent entre les ancien.ne.s étudiant.e.s et celles et ceux qui sont en étude, par le biais, par exemple, de la création de promotions d’ancien.ne.s et d’un annuaire d’ancien.ne.s comme cela se fait dans certaines composantes. Il s’agit à la fois de mieux guider l’orientation des étudiant.e.s, qui doivent nous choisir en connaissance de cause et non par défaut, et de valoriser nos formations y compris dans la perspective d’une formation continue qui reste à construire.

  • Favoriser le lien entre les étudiant.e.s, par le biais d’un tutorat, coordonné avec les équipes pédagogiques.

  • Instaurer une pause méridienne plus longue et un service élargi d’alimentation. 

  • Créer un forum de services (voir volet Politique du numérique) qui favorise l’échange de services pour tous les personnels et usagers de l’université (covoiturage, trocs, baby-sitting, etc.). 

  • Mettre en place une fête des associations.

 

2. Sport. 

 

          Nous affirmons la nécessité de changer le discours et le regard sur le sport à l’université, afin que les pratiques sportives trouvent une place à la fois dans l’offre de formation de l’établissement et dans des temps hors formation, au même titre que les pratiques culturelles.

          Nous avons défini dans le volet « Sport Â» un véritable projet d’accompagnement sportif, une politique sportive qui développe un esprit « Bordeaux Montaigne Â» : pour sortir d’une vision où la pratique des sports est considérée comme simple pratique de loisir dénuée d’enjeux éducatifs. 

Pour les temps hors formation, nous proposons de :

  • Simplifier les procédures d’inscription aux activités sportives.

  • Proposer un volet d’activités physiques, sportives et artistiques dans les semaines de pré-rentrée.

  • Développer des actions pour informer les étudiants, élargir et intensifier les pratiques de gestion du stress, relaxation, accompagnement des examens et du travail universitaire.

  • Assurer une meilleure information des actions en direction des personnels.

  • Veiller à la pérennisation des moyens du DAPS.

 

 

3. Pôle culture. 

 

          Le pôle culture et vie étudiante de l’université Bordeaux Montaigne a mis en place des actions qui fonctionnent et qu’il s’agit de renouveler, pérenniser et développer : les ateliers de pratique artistique, les liens avec les institutions culturelles locales à renforcer (TnBA, Carré Colonnes, Pessac, Instituts de langue etc.), la programmation d’événements culturels (spectacles, concerts, expositions etc.), entre autres.

          Cependant, il manque une véritable politique culturelle cohérente qui permettrait de faire du pôle culture et vie étudiante une interface entre les personnels de l’université et le monde de la culture, et entre l’université et le monde extérieur. 

          Dans une université Arts, Langues, Lettres, Sciences humaines et sociales, le pôle culture doit être pensé comme un espace à autonomie propre (programmation, création etc.) mais aussi en lien fort avec les missions essentielles de l’université : formation et recherche.

          À partir de l’existant, il s’agit de créer un projet culturel ambitieux en concertation et en partenariat avec les personnels de l’université (BIATSS, EC et étudiant.e.s) et les institutions culturelles locales, mais également nationales et internationales.

 

 

Nous proposons d’organiser le pôle culture autour des quatre axes suivants en lien avec les missions de l’Université :

 

- Former : le pôle culture a pour vocation de prolonger et de compléter la formation des étudiant.e.s, en cohérence avec les enseignements dispensés et en concertation avec les enseignant.e.s-chercheur.e.s. Nous proposons :

  • D’organiser des rencontres régulières (une fois par semaine/par quinzaine) avec les artistes programmés dans les institutions culturelles locales (à l’heure du déjeuner par exemple). Les étudiant.e.s des différentes filières et les associations étudiantes seront impliqué.e.s dans l’organisation et l’animation de ces rencontres.

  • D’organiser et systématiser des workshops réguliers avec les artistes programmé.e.s dans les structures de la CUB, en direction des étudiant.e.s et de tous les personnels.

  • De renforcer l’offre d’ateliers de pratiques artistiques. Un sondage est actuellement en cours en direction des personnels afin de mieux cibler leurs attentes et disponibilités.

  • D’instituer un conseil de la vie étudiante et du pôle culture réunissant, sur la base du volontariat, des membres des personnels et des étudiant.e.s. Ce conseil aura pour vocation d’être un relais entre les différentes composantes de l’université et le pôle culture et de la vie étudiante. 

  • Notre université possède une Maison des arts, formidable outil pédagogique dans lequel se trouve à la fois des salles de cours (musique, atelier pour les arts plastiques, salles de pratique pour les arts du spectacle, salle de cinéma etc.) et des lieux de diffusion (salles d’exposition, salle de spectacle). Si cet espace est largement connu et utilisé par les enseignants en arts, la MDA est souvent méconnue des personnels et étudiant.e.s des autres disciplines. Il s’agit de rendre cet espace plus attractif et d’en faire un pôle d’échange et de rencontre. Un audit (L’Ambassade des communs) est en ce moment en cours afin de rendre cette maison plus conviviale, ouverte et fonctionnelle. Nous poursuivrons cette action et examinerons les possibilités de faire de cette maison une maison pour toutes et tous.

 

- Créer : le pôle culture est un relais pour l’expérimentation artistique et la création. Si des aides sont fournies (financières et logistiques) aux étudiant.e.s afin de mener à bien leurs créations, il s’agit de rendre l’offre plus claire et de soutenir davantage les étudiant.e.s en fin de cursus et au-delà, en particulier les étudiant.e.s sortant des filières arts de l’université, mais pas seulement. 

 

- Diffuser/informer : le pôle culture diffuse des productions, provenant des différents champs artistiques. Il s’agit de poursuivre en ce sens, en renforçant la programmation et en la rendant plus visible. 

  • En début d’année, nous organiserons des journées de présentation des programmations par thématiques (théâtres, musées, lieux de diffusion musicale, centres culturels de langue, etc.) en invitant les chargés de relations avec les publics des différentes institutions à présenter leur programmation et leurs actions avec les publics aux étudiants et personnels.

  • Mettre en place une carte culture à destination de tous les personnels et des étudiant.e.s.

 

En outre, le pôle culture sera partenaire des propositions faites dans le volet Recherche du programme : 

  • Participation à l’organisation des rencontres autour d’un livre récemment publié par un collègue et des rencontres Montaigne. La méthode sera de faire travailler ensemble les équipes de recherche et les étudiant.e.s de master qui interviendront avec les enseignant.e.s et pas seulement en public captif et la cible des rencontres sera le public large. Un accord sera passé à cet effet avec une institution culturelle locale, dont la médiation et le contact avec le public large est le métier, le Musée d’Aquitaine par exemple. 

 

- Ouvrir sur la Cité et le monde : interface entre le monde universitaire et l’environnement local, national et international, le pôle culture a vocation à développer des liens avec les territoires proches et lointains, en organisant des actions hors les murs et en invitant des acteurs nationaux et internationaux dans le cadre de manifestations comme des festivals ou des journées/semaines dédiées. Pour cela, il s’agit de :

 

  • Mener à bien le festival international étudiant en projet depuis un moment. 

  • Afin de soutenir dans les actes concrets notre politique des langues résolument tournée vers le plurilinguisme et vers les langues de culture, le pôle culture soutiendra les initiatives qui visent à mettre en place un festival de théâtre en langues étrangères autour de troupes étudiantes. Il pourrait par exemple s’agir, en s’appuyant sur les initiatives individuelles déjà existantes de théâtre en espagnol, en anglais ou en allemand, de sélectionner une pièce de théâtre contemporain et de la traduire avec les étudiant.e.s. Dans une démarche interdisciplinaire, les étudiant.e.s d’arts et de langues pourraient ensuite jouer en bilingue la pièce traduite. Enfin, des rencontres avec les auteur.e.s dans le cadre d’un partenariat à initier avec le TnBA sont également une piste à envisager pour ce festival.

  • Créer des événements phares au cours de l’année universitaire autour de sujets/thèmes comme la lutte contre les discriminations, l’égalité femmes/hommes, la mémoire etc. en partenariat avec les institutions culturelles locales et en mêlant différentes disciplines artistiques ou non.

  • Créer des partenariats pérennes avec des événements déjà existants comme le festival du film d’histoire de Pessac, envisager qu’une partie des manifestations se déroule à l’université.

  • Développer un ciné-club en journée (dans la demi-journée banalisée).

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