Les constats :
- une année universitaire qui n’en finit pas de s’allonger
- un calendrier dont tout le monde souffre :
- les enseignants, car ils n’ont plus le temps de préparer leurs cours ni de faire de la recherche et sont « coincés » par les surveillances et les corrections
- les étudiants parce qu’ils n’ont aucun temps de révisions, puis se retrouve avec quatre mois durant lesquels il ne se passe plus rien ou presque
- les personnels BIATSS parce qu’ils doivent travailler en tension et subissent des pics brutaux d’activité et un stress important.
- un état de fait qui va nécessairement s’aggraver avec la multiplication des matières et des mutualisations dans l’offre de formation
Les contraintes
Elles sont pour la plupart extérieures à l’établissement : semestrialisation, impossibilité de placer la session de rattrapage en septembre, respect des délais légaux d’organisation…
Mais elles sont aussi internes : tension déjà extrême du temps administratif, nécessaire prise en compte de situations variables des étudiants (compatibilité des épreuves pour les AJAC, aménagements pour les étudiants en situation de handicap, régime dispensé…), lourdeur des examens terminaux…
Nos propositions, à débattre, à moduler, à amender…
• Créer une demi-journée banalisée (distincte pour chaque UFR afin d’alléger la pression sur les salles) pour faciliter l’organisation du temps de travail et d’évaluation des étudiants, la démocratie et la vie des UFR pour les enseignants.
• Moduler le contrôle continu selon les semestres et les années, pour concentrer les examens là où ils sont le plus importants et ont le plus de sens.
• Alléger les procédures de la seconde session
• Différencier les calendriers d’examen en garantissant l’équité, pour mieux répondre aux différentes situations tout en restreignant le temps d’examen des grosses cohortes.
• Prévoir 13 semaines de cours à chaque semestre : 12 semaines de cours classiques + une semaine pédagogique flottante.
• Offrir aux enseignants la possibilité de choisir de manière systématique leur session de surveillance pour dégager un peu de temps pour la recherche qui nourrit la formation.
• Simplifier les procédures d’inscriptions pédagogiques, comme cela se fait dans d’autres universités.
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