top of page
Posts Récents
Posts à l'affiche

Le volet numérique de notre programme

Le numérique vu par l’humain


Parce que le numérique conditionne notre vie à l’université, il nous lie tous, tous statuts confondus, dans l’université Bordeaux Montaigne. Aucun domaine de la vie n’en est exclu : pour s’inscrire à l’université, pour se renseigner sur les formations, pour organiser le traitement de l’information via la centaine d’applications qui sont utilisées pour gérer les données, le numérique a envahi nos vies et donc aussi notre établissement, mais il fait encore partie des impensés de notre vie universitaire.

Le numérique est un outil, mais l’ampleur de ses usages détermine les conditions de travail des personnels enseignants, des personnels administratifs ainsi que les conditions d’étude des étudiants.

Le numérique concerne chacun de nous. Il nous invite à nous projeter dans l’avenir mais engendre aussi parfois frustration et souffrance au travail dans le présent. Le numérique est un outil complexe qui a besoin d’un support physique. Contrairement aux idées reçues, il ne permet pas d’économiser d’argent ni de temps, car il a besoin d’un support matériel (équipement, connexion) et de temps de formation et d’appropriation.

Un certain nombre d’actions ont été menées ces dernières années, parmi lesquelles nous retenons le nombre de formations sur le numérique qui ont été ouvertes aux personnels de l’université (même si là aussi, la question de la non prise en compte du temps de formation apparaît problématique).


La gestion du numérique engendre aussi des dysfonctionnements là il devrait apporter des solutions. Parmi lesquels nous sommes particulièrement sensibles au cloisonnement de certaines applications qui ne se recoupent pas (Hyperplanning, Pêche). En se superposant, les applications engendrent un surcroît de travail et une inefficacité là où elles étaient censées venir en aide aux personnels et aux étudiants. Le personnel administratif subit une multiplication des applications qui souvent ne sont pas adaptées aux besoins.


Il est temps de faire converger les compétences de nos chercheurs travaillant dans le domaine des humanités numériques afin de développer des outils intelligents qui pensent nos données dans leur globalité.


Tout d’abord, nous proposons un changement de méthode concernant la mise en œuvre des outils numériques : il faut que l’organisation de l’information suive les principes de gouvernance que nous prônons : transparence, collaboration, concertation.

Afin de promouvoir la démocratie, nous entendons stabiliser les documents de référence afin de les rendre accessibles pour que tous les acteurs de l’université puissent accéder à une vision d’ensemble des documents de travail actualisés ainsi qu’aux archives et donc aux étapes de travail précédentes.


Nous proposons de :

-reprendre le contrôle des outils dans une perspective d’innovation. Il ne faut pas avoir peur d’abandonner un outil lorsqu’il engendre plus de dysfonctionnements que de bénéfices.

-faire développer une application permettant à chaque acteur de l’université (étudiants, BIATSS, enseignants, chercheurs) d’accéder à l’information ciblée de son smartphone ou de sa tablette afin de suppléer à la superposition des canaux de communication. Cette application permettra de donner accès à toutes les informations utiles et actualisées (emplois du temps, changements de salles, livres à rendre à la BU, panne de tram, événements culturels, scientifiques, sportifs, absences enseignants, agenda unique mis à jour) en fonction du profil individuel de l’utilisateur.


-Favoriser réellement et non dans les mots la réussite des étudiants et veiller à ne pas creuser les inégalités face au numérique (penser la question de l’équipement des étudiants)


-Œuvrer au développement de projets numériques innovants dans le respect des valeurs humaines et au service des étudiants : développer des projets de formations où les compétences des différentes disciplines fusionnent pour former nos étudiants à des métiers de demain, des métiers en devenir.


-Développer un axe de recherche sur l’innovation pédagogique à l’université afin de mieux répondre aux défis qui se posent au monde universitaire dans le contexte des humanités numériques.


-Repenser le modèle économique qui détermine la rémunération de la conception de cours hybrides et/à distance en initiant une réflexion sur notre rapport au numérique et sa place dans la pédagogie.

Nous souhaitons développer la formation continue sur la base de l’innovation numérique, tout en clarifiant le cadre juridique (propriété intellectuelle) et financier (rémunération) dans lequel les formations sont proposées au public. Qu’il s’agisse de la formation continue ou initiale, le numérique a été utilisé jusqu’à présent uniquement comme un levier financier pour réaliser des économies qui ont contribué à fragiliser le statut des enseignants-chercheurs, et non comme un vecteur d’innovation et de développement.


Voilà quelques mesures concrètes qui, dans un établissement où l’information fera à nouveau sens pour l’individu, permettront de remettre l’université Bordeaux Montaigne au cœur de la vie des étudiants et des personnels.








Retrouvez-nous
Pas encore de mots-clés.
Rechercher par Tags
Archives
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page